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Dans le quartier des plaisirs de Tokyo, cinq femmes se vendent aux passants alors qu’une loi limitant la prostitution est sur le point d’être votée. Chacune rêve d’échapper à sa condition et de connaître une vie meilleure.
Sur les injonctions de sa tante, l´orphelin Shinnosuke rencontre Oshizu, une jeune fille à marier. Mais le jeune homme tombe amoureux fou d´Oyu, la soeur d´Oshizu. Il ne peut l´épouser car elle est veuve, mère d´un petit garçon et qu´elle vit chez ses beaux-parents. Pour ne pas la perdre, il accepte d´épouser Oshizu qui n´est pas dupe et se refuse à lui...
"Dès les premiers plans du film, dès la lente arrivée sous les arbres de trois jeunes femmes qui vont présenter l´une d´elles à un possible fiancé, l´évidence de la beauté nous saisit jusqu´au vertige. La beauté de Miss Oyu a quelque chose de miraculeux. Avec les moyens les plus simples, avec cette évidence absolue qui est la marque du génie, Mizoguchi tient son film entier à un niveau de perfection qui rend les comparaisons presque impossibles. Rien n`est aussi sublime que Miss Oyu, sinon d`autres chefs-d`oeuvre du même cinéaste, Les amants crucifiés, Les contes de la lune vague après la pluie, L´Impératrice Yang Kwei Fei ou Le héros sacrilège." (Les Nouvelles Littéraires)
"Miss Oyu est une histoire d´amour fou. Celle de deux amants dont la passion est exacerbée par la frustration. Une passion qui se déroule dans des maisons bien nettes et cloisonnées où les portes coulissantes qui s`ouvrent et se ferment symbolisent les interdits auxquels se heurtent les personnages. Miss Oyu est aussi un film balayé par des flambées romantiques, éclairé par des paysages de printemps, sublimé par le noir et blanc." (Télérama)
Bonus: Témoignage du scénariste, Apparat critique, Biographie, Dans la même collection...