Speak No Evil (2022)

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  Scritta il 10. ottobre 2024 da Bibo.
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  Speak No Evil (2022)
  
  En fait toute la durée du film, j’avais la tête de James McAvoy à l’esprit… vu qu’il joue justement dans le remake. Je le vois assez bien dans les deux rôles masculin, bien que je sais pour lequel il a été choisi. Sacré James !
  Ceci dit, j’aurai bien vu Javier Bardem aussi dans ce rôle. Mais vu qu’il a déjà terrorisé et traumatisé tout le monde dans No Country for Old Men (2007), il fallait bien qu’il évite certains rôles !
  
  Mais pourquoi faire un remake juste deux ans plus tard ?
  Pour le rendre encore plus violent ? Ou y ajouter une pseudo-justice ?
  Cette fois-ci, les américains ont véritablement fait une grosse erreur en rapport à leur égo. C’est franchement assez clair qu’ils veulent s’approprier les œuvres les plus importantes des autres pays. C’est dommage, car ils ont vraiment du talent pour faire de bon films originaux. Il faut un effort pour cela et les réalisateurs n’ont pas toujours envie d’en faire.
  
  Passons au film !
  Alors, il est comparable à deux autres films qui ont aussi eu droit à leurs remakes.
  Comme par hasard !
  Il a le malaise de Funny Games, bien que Funny Games (1997) et son remake Funny Games U.S. (2008) – tous deux réalisé par Michael Haneke - soient insupportables dès le début. Ces films ont tous le même impact : on en ressort pas indemne. On est marqué à vie par ces images que l’on ne peut plus effacer.
  
  L’autre film dont l’ambiance se rapproche pas mal est Spoorlos - L'homme qui voulait savoir (1988). Oui, ce film franco-néerlandais qui a été refait en tant que The Vanishing (1993). Le même genre de piège qui se referme, même genre de film sans espoir.
  
  Des détails des 20 dernières minutes m’ont fait penser à Get Out (2017). Forcément !
  Mais il y a d’autres films dont les noms m’échappent dans ce genre.
  
  Ce film danois est prenant et ce dès le début. Pas le temps de s’ennuyer. On s’engouffre dans ce cauchemar en même temps que la famille principale. On se pose plein de questions. La plupart du temps, on aurait les mêmes réactions qu’eux…
  Mais l’injustice et la malchance prennent le dessus, malheureusement.
  On découvre comment sombrer dans l’horreur et obtenir les pires vacances possible.
  Être trop gentil ou trop poli peut être très écœurant dans ces situations.
  
  C’est le dernier quart d’heure qui est vraiment atroce, violent et gore. Cela peut gâcher le plaisir de pas mal de personnes qui aurait tenus jusque-là.
  Tout à coup, on change de public. Les fans d’hémoglobine vont trouver que seule la fin est bien. Les autres vont tourner de l’œil. Les plus solides resteront stoïques… mais pas intacts.
  
  Christian Tafdrup, le réalisateur, est également acteur et, aussi dur que cela puisse être à croire, il a joué dans une comédie. Alors soit il en a eu marre, n’a pas aimé l'expérience et s’est dit «Plus jamais !!!»
  Ou alors il est vraiment capable de jouer sur plusieurs tableaux.