To Catch a Killer (2023)

Recensioni dei clienti

• Bof...

  Scritta il 03. maggio 2025 da Bibo.
  Questa recensione si riferisce a una versione alternativa.

  Intitulé, "Misanthrope" en VO, il a été renommé en To Catch a Killer.
  Mais il est resté Misanthrope, notamment en France !
  
  La veille du jour de l'An, dans la ville de Baltimore, une agente de police talentueuse, mais troublée, est recrutée par l'enquêteur en chef du FBI pour tenter de dresser le profil psychologique du tueur en série qui terrorise la ville. Le duo veut mettre la main au collet du dangereux psychopathe avant qu'il ne fasse d'autres victimes.
  
  Thriller policier américain par Damián Szifron et écrit par Szifron et Jonathan Wakeham. Il met en vedette Shailene Woodley (qui est aussi l'une des productrice), Ben Mendelsohn, Jovan Adepo et Ralph Ineson. Le film marque les débuts en anglais de Szifron. Mais il aurait peut-être dû rester avec son cinéma argentin.
  
  J’aime assez bien Shailene Woodley, mais je ne suis pas sûr qu’elle apparaissent dans de très bon films. Surtout si on se base sur ce film ou sur sa trilogie Divergente. Mais j’en ai pas fini avec elle ! J’aimerais beaucoup voir The Mauritanian (2021) et The Fault in Our Stars (2014). On retiendra cependant sa prestation et cela me fait plaisir de la voir comme actrice principale qui suit probablement vaguement les traces de Sigourney Weaver dans ce long-métrage (actrice de grande taille au visage masculin) sans atteindre (et de loin) le charisme de son aînée. Mary Elizabeth Winstead en serait nettement plus proche !
  
  Et je peux comprendre ceux qui n'aiment pas Shailene !
  J’ai lu ceci : «La personnage principale n'apporte aucune plus-value à l'enquête et je ne vois pas pourquoi le directeur du FBI s'encombre de son profil envers et contre tout. L'actrice principale n'a pas beaucoup de présence à l'écran et est plutôt fade dans ses interactions.» Oui, elle peut effectivement donner cette impression.
  
  Dans ce film, elle joue la jeune flic, au passé trouble, de Baltimore, recrutée par le FBI, afin d’aider à profiler et à traquer un meurtrier. Cela lui sied à merveille ! Mais le film est mauvais...
  
  En effet, autant j’ai adoré ce début spectaculaire, autant, à la fin, j’ai su que j’avais perdu mon temps. La première heure tient en haleine et tout n'est pas trop mal ficelé. L'univers urbain est sombre, la ville est filmée de façon à ce que le spectateur ressente cet espèce d'enfermement.
  
  Les thèmes autour de l'absurdité de notre système et le mal être que ressent énormément de personnes sur ces sujets, auraient été tellement intéressant à développer.
  
  La première tuerie est renversante. Mais, du coup, tout devient tout de suite moins intéressant suite à cela. Les dialogues sont très bavards et interminables. C’est comme si on essayait de tout rendre naturel, afin de nous immerger dans cette enquête, mais ça ne prend pas.
  
  En fait, en y réfléchissant, les incohérences commencent de suite : lorsque l'héroïne commence à grimper 17 étages, sans masque, dans la fumée juste pour admirer un appartement incendié ! Quant à l'équipe de flics geignarde dirigée par un chef dont la plupart des scènes consistent à se battre avec sa hiérarchie pour garder son job…
  
  Pourtant, Ben Mendelsohn est très bon dans son rôle, aussi. Le duo, avec Woodley, est très chouette.
  
  Dans ce film, quelqu’un a une grande révélation simplement en prenant un bain et en regardant le plafond. C’est légèrement ridicule !
  
  En fait, c’est surtout la fin qui franchement est très décevante. Le film m’a pris, mais pas passionné, pendant plus d’une heure trente, parce j’imaginais que ça serait bien plus subtil. Et la dernière demi-heure fiche tout en l’air. D’où ma colère et frustration !

• Suite et fin de ma critique !!!

  Scritta il 03. maggio 2025 da Bibo.
  Questa recensione si riferisce a una versione alternativa.

  Quelques scènes qui tiennent la route, mais la globalité ne fonctionne pas vraiment. Le cinéaste argentin passe au scanner ces vies croisées dans la lunette d’un tueur de masse, dont les balles surgissent des ténèbres. Cette façade s’accroche aux thrillers des années 70-80 et c’est ce qui semble avoir été pris en considération aux côtés de son coscénariste Jonathan Wakeham. Le programme stimule, mais qu’en est-il de l’exécution ? Je dirais que nous sommes, encore une fois, très loin des épreuves psychologiques auxquelles David Fincher nous avait habitués (Seven, Zodiac, Gone Girl). L'intrigue se contente de lisser ses transitions, afin de rendre le visionnage le plus agréable possible. Comme disait une critique : "Nous nous serions pourtant passés de ce brossage, trop minutieux et très peu pertinent lorsqu’il s’agit de grimer l’artificialité d’une nation capitaliste."
  
  Cela rappelle également, en un temps, « Le Silence des Agneaux » avec un réelle envie de réactualiser le storytelling, en incluant notamment la surconsommation et l’homosexualité. Mais c’est très dur d’atteindre le nouveau d’un tel chef-d’œuvre. Ce film en est à quelques coudées !
  
  Ici, le criminel sort deux, trois belles phrases et avec lesquelles on va forcément réfléchir et être d’accord… mais ce n’est rien comparé au sniper en liberté de Rampage (2009) qui, lui, sortait des phrases incroyables du début jusqu’à la fin de la trilogie.
  
  Un scénario qui manque clairement de rythme, de profondeur, d'originalité et qui se maintient dans une certaine mollesse jusqu'à sa chute sans que cela n'ait provoqué une quelconque émotion ou réflexion. Même le divertissement n'est pas là. 
  
  Pour conclure : ça commence pas mal, avec une scène d'ouverture bien prenante, un démarrage très perturbant. Je me suis dit que ça allait être un bon opus d'un genre "thriller - tueur en série" qui va amener un œil neuf et je n’ai pas pris garde aux invraisemblances, mais j’ai eu tort, car elles ne font que croître, et la seconde moitié ne passe pas.
   
  Une enquête policière où l'on va suivre plusieurs pistes jusqu’au final ultra décevant. Ce qui en fait un film surcoté.  
  
  Je ne vais plus trop écrire, car sinon il n’y aura absolument plus de surprise.
  
  Mais… Spoilers Alert !!!
  
  Le tueur psychopathe est devenu végétarien après une expérience de travail en abattoir. Cela nécessite de posséder un haut degré d'empathie... donc… incohérence totale ! Et quand il raconte son émotion face à un pré de vaches... non, vraiment : pas très crédible !