Keane (2004)

Customer reviews

• Relativement mauvais et raté !

  Written on 05. May 2023 by Bibo.
  This customer review refers to a alternative version.

  Incroyable !
  J’ai vu ce film et je suis allé voir les critiques.
  
  J’ai lu «Impossible à oublier ce film. Traumatisant.»
  J’ai lu des «Grosse claque, bouleversant !»
  J’ai aussi vu des « Cet acteur est trop beau : mon fantasme chez les roux !!!»
  
  Et c’est pas tout : je constate non seulement que les DVD de ce film sont épuisés et qu’en plus, il était fortement conseillé !
  
  Et sur la pochette/jaquette du film, il est écrit «C’est Unanime : Keane vous arrache le cœur !»
  
  Alors que pour ma part, j’ai trouvé complètement nul, ennuyeux, long... et même prétentieux !!!
  Un pseudo film intellectuel.
  J’aimerai préciser que : C'est pas parce qu'il est mauvais et différent que c'est automatiquement un chef-d’œuvre !!!
  
  Je m’explique : le sujet est une fois de plus grave. Mais encore une fois mal exploité !
  On assiste à un jour ou deux d’un homme dont la fille a disparu, sans doute a-t-elle été kidnappée.
  Le point fort du film reste sont acteur Damian Lewis, surtout connu pour la série Band of Brother.
  Pour ma part, c’est surtout dans le film d’horreur Dreamcatcher qu’il m’avait marqué !
  La toute jeune Abigail Breslin, toujours géniale, est ici sûrement dans le film qu’elle a fait juste après le génialissime Little Miss Sunshuine. Ici, je pense que j’ai eu droit à son pire film, mais certainement pas à sa pire performance.
  Quant à Amy Ryan, je l’ai vu dans le premier «Chair de poule» de 2015, que j’ai étonnement bien aimé, et récemment dans le Défendu (Breathe In) de 2013 que j’ai adoré avec les formidables Guy Pearce & Felicity Jones. Elle s’en sort bien ici… mais la caméra ne focalise pas assez sur ses expressions. Donc son jeu d’actrice passe un peu à la trappe.
  
  En fait, j’aime pas cette façon de filmer. Il y a trop peu de coupures dans chaque scènes et la camera passe de la personne qui parle à l’autre personne qui lui répond sans coupure. C’est comme si le cameraman suivait les acteurs dans une pièce de théâtre et filmait tout sans interruption. De plus, la caméra est souvent de dos et pas de face. Ce qui fait qu’on voit souvent les profils et les dos des acteurs.
  
  Pour en revenir à Damian Lewis, ici, on ne voit que lui.
  On sent sa souffrance, certes… mais le film devient rapidement pathétique, car on le voit surtout sombrer dans le sexe (surtout dans une scène beaucoup trop longue!) et la drogue. Et c’est là le problème de ce genre de film : le fait de voir des parents en souffrance tomber dans la déchéance et l’excès. C’était pareil dans le mauvais «Meadowland» (2015) avec l’excellente Olivia Wilde et le bon Luke Wilson.
  
  Dans la scène de sexe, on voit l’envie de baiser dans le feu de la passion sans prendre de précaution (ni préservatif, ni pilule), le fait de demander à l’homme de ne pas éjaculer, mais c’est un exploit quasiment impossible. Et il y a toujours la dispute qui suit après !
  
  Et après, toutes ces histoires tragique, cet homme essaye de refaire sa vie. Il vit à l’hôtel et repasse tout les jours sur le lieux de la disparition. Un jour, il rencontre une mère et sa fille et décide de les avoir comme substitution de sa propre famille. Et on ne sait pas jusqu’à quel horreur il peut aller.
  
  Le film est lent, aussi. Et de plus, il ne se termine pas vraiment. Oui, il laisse un choc, mais on aimerait bien savoir ce qu’il va se passer ensuite, même si apparemment, le message est juste qu’on peut devenir comme ses bourreaux.
  Mais pour ça, un Orange Mécanique était largement suffisant !!!